Parce que c'est l'île de quelques-uns des meilleurs spots au monde. Et pour cause, Bali, favorisée par les doux vents de l'Ocean Indien, bénéficie pendant pour les meilleurs jours d'une houle admirablement régulière...
Des touristes prenant des leçons couchés sur leur planche dans le sable de Kuta Beach jusqu'aux aux surfers sponsorisés qui vont se frotter aux dangereux "reef break" (dans les récifs de corail) dans les eaux peu profondes d'Uluwatu, il y a du surf pour tous les niveaux ici.
Pour ma part, j'avais fait quelques sessions à Biarritz et Lacanau (spots très connus ici, même si le surfer habitué aux eaux chaudes du Pacifique va déplorer la température de l'eau aux abords de nos côtes landaises) mais je n'avais pas retenté l'expérience en Australie. Melbourne est loin d'être le meilleur endroit pour pratiquer. Et puis je travaillais dans ma ferme, vous vous rappelez?
Arrivé ici le premier jour, seul, j'ai loué une planche. Il faut savoir que les planches ont différentes tailles, différentes "shapes" (type de planche). En bref, il y a des planches longues de 9 pieds (2,75m) avec laquelle on arrive au pic avec une rame, et les plus petites boards font dans les 5 pieds (1,50m). Plus la planche est grande, plus il est facile d'attraper la vague et de tenir son équilibre, mais c'est un surf moins rapide et pour les "aerial tricks" (figures), les surfeurs utilisent exclusivement des "short" (planches courtes). Oula je me rends compte qu'il y a pas mal de vocabulaire en fait! Vous tenez le coup?
Alors j'ai loué une long board comme celles que les filles ont, là, juste au-dessus. Pas trop longue, une 7 ft. Au début j'ai joué dans la mousse. C'est-à-dire lorsque la vague a cassé: pas besoin de ramer car on est entraîné par la vitesse que la vague a déjà et le challenge est d'améliorer ses "take-off" (quand on passe de la position couché à la postion debout, moment décisif) et de marcher en avant en arrière sur la planche pour bien sentir les différences d'équilibre. Tout ça s'apprend plutôt instinctivement. Mais c'est ce que les touristes Japonais apprennent pendant 8 jours à l'aide de leçons ultra-chères... C'est après, pour aller dans le grand bain, pour aller vraiment surfer, que le deuxième jour, la Providence a placé sur ma route l'ami avec qui j'allais rester jusqu'à hier 4 heures du matin. Stéphane, professeur d'Education Physique et Sportive dans l'Education Nationale et surfeur confirmé.
Rip Curl Pro Search: la compétition "Somewhere"
D'autres photos du contest:
On accède au spot en traversant des grottes, c'est juste magnifique...
Que des filles superbes... A croire qu'à l'entrée du site, on filtrait les moches.
Photo prise depuis la falaise. Yeaah, that's a wave!
Interview d'un champion sur le coral reef.
Le public se régale. (Dois-je préciser que personne n'est là par hasard?)
Les deux finalistes Hawaiiens Andy IRONS (1er) et Frederick PATTACHIA (2ème) ont pris ensemble la dernière vague du RIP CURL Search 08. Petite émotion!
Et c'est fini, tout le monde rentre dans son bungalow ;)
Deux de mes photos de la compétition ont été publiées dans la Gazette de Bali (http://www.lagazettedebali.info/ ), le journal des expatriés français à Bali. C'est un mensuel très lu par tous les francophones ici, avec des articles de bonne qualité... Bref, j'ai été assez flatté! Je mets très vite l'article en ligne pour vous.
A venir: UNE GALERIE DE PORTRAITS
5 commentaires:
Faut aller où sur le site de la gazette de Bali pour voir tes pics :)Au fait génial ces post thématiques jme régale !
C'est là!
l'article de la Gazette
Là plutôt:
et cette fois ça doit marcher
J'ai hate de voir la galerie de portraits, ya que ca de vrai capturer les visages, les expressions, pas facile. Je sens qu'on va se regaler.
Continue a bien t'eclater.
Merci ! Moi aussi j'ai hâte de voir cette galerie de portraits !!
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