25 septembre 2008

Quand photographie rime avec money.

Après une soirée magnifique, je suis allé sur la plage. Avec mon trépied, mon appareil photo, une bouteille d'eau, et plein d'idées.


Je vous présente le résultat de cette nuit de photos (j'ai shooté jusqu'au lever du soleil) et de celles qui ont suivies. Toujours dans une sorte de folie créative, un état de conscience modifié, je veux dire, orienté pour donner le meilleur que je possède. Et bien sûr avec une avidité d'efficacité: réussir LA photo que j'ai en tête. Je suis souvent arrivé très près du résultat escompté. A ce moment-là, toute l'énergie mentale que je mets en action m'abandonne. Je me sens libéré, je reprends conscience de ma respiration, ma tension se relâche. Parfois je me sens même vidé. Jusqu'à ce qu'une autre idée surgisse; alors je me mets à refaire les réglages techniques sur l'appareil et me revoilà entièrement tendu vers mon but.



Pendant ces fins de nuit à Kuta Beach, quand des lève-tôt venaient me voir, j'ai eu du mal à entrer dans la conversation... Les Balinais sont adorables et viennent facilement tailler la bavette (pourtant j'adore me prêter au jeu, surtout en indonésien!), mais j'avoue que, sans les éconduire, je n'étais pas très open!



Voici la première série de ces photos de nuit:








Un autre soir:





Avec Stéphane, une belle série avec pour thème le surf:





4h du matin, pleine lune, avec deux Allemandes:





Cette même nuit, j'ai rencontré Ksenia. Devinez quel est son job en Russie? Elle est model :) Pour la première fois, je photographie un mannequin professionnel! Elle rentre tout de suite dans le jeu. A l'écoute de mes directives, elle tient parfaitement la pose, bouge exactement quand je lui dis. On s'éclate tous ensemble, ses copines sont avec nous, et j'ai mon pote Julien avec moi: il est trop heureux de poser avec elle!! Mais qui ne le serait pas?







Pour finir, deux photos prises au Sky Garden (mon club favori), pendant les travaux:






Ces photographies ne sont pas retouchées par ordinateur. J'ai donné un nom aux photos que je préférais, et j'ai numéroté les tirages. La toile canvas présentait la meilleure qualité d'impression: c'est donc le support que j'ai privilégié chez mon imprimeur.

Bon et maintenant que je vous ai présenté ça, question: est-ce que ça vous plait??!

Les photos sont toujours à vendre (celles-ci et plein d'autres, je ne vous montre ici qu'un échantillon de chaque série..) et en attendant que mon site commercial soit en ligne, JE PRENDS LES COMMANDES ICI! :)

2 septembre 2008

Catching the wave




Pourquoi Bali est-elle tant associée au surf?

Parce que c'est l'île de quelques-uns des meilleurs spots au monde. Et pour cause, Bali, favorisée par les doux vents de l'Ocean Indien, bénéficie pendant pour les meilleurs jours d'une houle admirablement régulière...

Des touristes prenant des leçons couchés sur leur planche dans le sable de Kuta Beach jusqu'aux aux surfers sponsorisés qui vont se frotter aux dangereux "reef break" (dans les récifs de corail) dans les eaux peu profondes d'Uluwatu, il y a du surf pour tous les niveaux ici.

Pour ma part, j'avais fait quelques sessions à Biarritz et Lacanau (spots très connus ici, même si le surfer habitué aux eaux chaudes du Pacifique va déplorer la température de l'eau aux abords de nos côtes landaises) mais je n'avais pas retenté l'expérience en Australie. Melbourne est loin d'être le meilleur endroit pour pratiquer. Et puis je travaillais dans ma ferme, vous vous rappelez?

Arrivé ici le premier jour, seul, j'ai loué une planche. Il faut savoir que les planches ont différentes tailles, différentes "shapes" (type de planche). En bref, il y a des planches longues de 9 pieds (2,75m) avec laquelle on arrive au pic avec une rame, et les plus petites boards font dans les 5 pieds (1,50m). Plus la planche est grande, plus il est facile d'attraper la vague et de tenir son équilibre, mais c'est un surf moins rapide et pour les "aerial tricks" (figures), les surfeurs utilisent exclusivement des "short" (planches courtes). Oula je me rends compte qu'il y a pas mal de vocabulaire en fait! Vous tenez le coup?


Alors j'ai loué une long board comme celles que les filles ont, là, juste au-dessus. Pas trop longue, une 7 ft. Au début j'ai joué dans la mousse. C'est-à-dire lorsque la vague a cassé: pas besoin de ramer car on est entraîné par la vitesse que la vague a déjà et le challenge est d'améliorer ses "take-off" (quand on passe de la position couché à la postion debout, moment décisif) et de marcher en avant en arrière sur la planche pour bien sentir les différences d'équilibre. Tout ça s'apprend plutôt instinctivement. Mais c'est ce que les touristes Japonais apprennent pendant 8 jours à l'aide de leçons ultra-chères... C'est après, pour aller dans le grand bain, pour aller vraiment surfer, que le deuxième jour, la Providence a placé sur ma route l'ami avec qui j'allais rester jusqu'à hier 4 heures du matin. Stéphane, professeur d'Education Physique et Sportive dans l'Education Nationale et surfeur confirmé.







Rip Curl Pro Search: la compétition "Somewhere"






Pour apprendre, il faut d'abord observer.


Et tant qu'à observer les surfeurs, mieux vaut regarder les meilleurs!


Alors j'ai bougé à Uluwatu, un spot hyper célèbre où quand les conditions sont réunies, les vagues sont hautes, forment des "barrels" (tubes) et échouent sur du corail vivant. En marée basse, c'est impressionnant de voir ces riders, tout expérimentés qu'ils sont, sortir de l'eau avec la moitié de la peau du dos dechiqueté par des formations coraliennes acérées, tranchantes, vivantes (les risques d'infections sont énormes à la moindre petite blessure sur du corail vivant). Bref, sans pitié les micro-organismes. Il faut être vraiment malade pour surfer des vagues plus hautes que soi dans un endroit où on a de l'eau jusqu'à la taille...!



Pour la compèt' Rip Curl, il n'y a pas eu trop de blessés. En même temps, ce contest réunit les 44 meilleurs surfers du monde... Il s'agit d'une des 12 étapes du Championnat du Monde. "Somewhere" parce que le lieu est tenu secret. "Quelque part" en Indonésie. Mais ici, l'information circule vite, surtout parmi les surfers. On sait quand tel spot va marcher, i.e quand la houle arrive, ou quand il vaut mieux louer des films pour la semaine. J'exagère, car il y a toujours un endroit où aller s'amuser.


Moi, je crois que je prends autant de plaisir à photographier mes potes depuis la plage qu'aller dans l'eau et m'éclater avec mon petit niveau encore bien sage.



Je ne vous fais pas un compte-rendu de la compétition, parce que les lecteurs qui n'ont rien à carrer du surf vont se mettre à me jeter des fruits de la passion pourris. Mais sachez que j'ai eu l'occasion de voir des styles de surf vraiment impressionnants, et que l'ambiance parmi les spectateurs et les photographes était hyper sympa, j'ai fait plein de rencontres:


--"Salut ça va? ah t'es français j'adore! moi je viens d'une petite île, ça s'appelle Hawaii"


--"Hey mate! non cette année je suis pas rentré dans les 44... hé ça te dit de venir faire la fête avec nous ce soir? rhum à volonté mec!?"


--"8 mois de voyage putain, respect! Et tu reviens en France pour la suite du championnat à Hossegor en septembre?" "..."








D'autres photos du contest:

On accède au spot en traversant des grottes, c'est juste magnifique...





Que des filles superbes... A croire qu'à l'entrée du site, on filtrait les moches.


Photo prise depuis la falaise. Yeaah, that's a wave!



Interview d'un champion sur le coral reef.






Le public se régale. (Dois-je préciser que personne n'est là par hasard?)









Les deux finalistes Hawaiiens Andy IRONS (1er) et Frederick PATTACHIA (2ème) ont pris ensemble la dernière vague du RIP CURL Search 08. Petite émotion!







Et c'est fini, tout le monde rentre dans son bungalow ;)







Deux de mes photos de la compétition ont été publiées dans la Gazette de Bali (http://www.lagazettedebali.info/ ), le journal des expatriés français à Bali. C'est un mensuel très lu par tous les francophones ici, avec des articles de bonne qualité... Bref, j'ai été assez flatté! Je mets très vite l'article en ligne pour vous.

A venir: UNE GALERIE DE PORTRAITS