12 novembre 2008

Les Balinais, culture et coutumes



Bali au milieu de l'Indonésie a une résonance particulière, par son statut d'ïle touristique ainsi que par sa culture hindoue alors que l'islam est la religion dominante en Indonésie.





Bali est un lieu touristique qui n'a pas perdu son âme. A Kuta, le nerf de la fête, de la Bintang Beer, et de l'Australien déchaîné, on peut apercevoir tous les matins les Balinaises faire des offrandes aux dieux. Elles sortent de la maison ou du commerce et déposent après une courte prière l'offrande, celle-ci sera destinée à éloigner les esprits malins, c'est le don qui dissuadera les mauvais dieux d'entrer. Des fleurs d'ibis, de l'encens, des biscuits, des bonbons, et parfois même une cigarette (!) soigneusement disposés dans une coupe en feuille de bananier tressée. La même offrande reposera à l'intérieur de la maison, celle-ci pour attirer les esprits bienfaisants.
La culture religieuse ici n'a pas perdu du terrain face au tourisme de masse, elle demeure ancrée dans les gestes du quotidien, dans la façon de penser et dans les coutumes.
Nous parlons d'une religion qui a les mêmes racines que l'hindouisme indien mais qui est différente. Parmi les dieux, la trinité principale se retrouve, mais les épopées divines ne correspondent pas à celles que j'ai appris à reconnaître en Inde, les (innombrables) dieux secondaires ont peu de points communs… Bref, la religion hindoue a plusieurs visages. Tout comme le christianisme d'ailleurs, un monde sépare notre société judéo-chrétienne de celle des chrétiens animistes de Lombok qui sacrifient des bœufs pour chaque enterrement depuis que les sacrifices de jeunes gens ne se pratiquent plus (enfin, il parait que ça ne se pratique plus, mais il y a des communautés plutôt isolées, dans la jungle…).

Mais retournons à Bali donc, où les défunts ne sont pas enterrés mais incinérés. Je n'ai pas cherché à voir des crémations, rappelez-vous, le spectacle avait déjà comblé mes sens (hum hum!) à Varanasi en Inde. Pendant mon séjour à Bali, en plein Jeux Olympiques, les gros titres de la presse locale portaient davantage sur la crémation royale qui avaient lieu à Ubud. Un membre de la famille royale s'est fait incinérer à Ubud, le centre sacré de Bali, et, si je n'ai pas pu assister à la procession, je peux vous montrer quelques impressionnantes photos prises par une amie (merci Lola!) qui donne une idée de l'ampleur de la cérémonie…


La procession dans les rues d'Ubud, devant le Palais Royal.


La tour où repose la dépouille avant que tout ne soit brûlé.



Détail de la tour.


Une coutume qui pourrait avoir disparu tant elle semble d'un autre âge, quasi tribale, c'est le limage des dents. Il s'agit de rendre les canines de l'enfant plus pointues, à l'âge de 7-8 ans . La cérémonie du limage des dents est importante, elle marque la fin de l'enfance, on perd ses "dents de chien". Et c'est quelque chose cette étape, car le chien est l'animal le plus vil dans l'échelle des réincarnations. Il faut dire qu'ils sont partout dans les rues, errants, puants, porteurs de maladie… Mais le monde est bien fait: il existe une sorte de mesure de salubrité publique déguisée en célébration religieuse qui consiste à sacrifier le maximum de chiens dans une période donnée pour apaiser les dieux, une fois par an. Et il ne s'agit que des chiens à pelage brun, roux ou jaune. On dirait une blague bizarre, mais je vous jure que c'est la vérité. Je l'ai constaté, il y a moins de chiens errants à la mi-août!
Agung Rai, une cérémonie religieuse. Procession sur la plage.

Pour revenir aux Balinais, c'est un peuple confiant dans la justice des réincarnations, et pour cela, il n'y a pas d'escrocs, pas de voleurs, pas de criminels. Pas ou très peu. En général, les voleurs, mendiants et autres filous qui ont senti l'argent du tourisme sont des musulmans de Java ou de Borneo. Je précise que la dureté de la loi indonésienne, bien terrestre celle-là, suffirait à dissuader! Peines de mort pour les trafiquants de drogue, amendes incroyablement lourdes pour des actes de vol ou de petite criminalité… Et on ne déconne pas avec une police corrompue. Ou plutôt si, il faut déconner! Réussir à faire rire le policier en cas de problème peut sauver une situation inconfortable, on me l'avait dit et répété, et j'ai dû en faire un cas pratique au début de mon séjour, pour voir si c'était vrai. Ça a marché. J'avais grillé un beau stop en scooter (le carrefour était désert bien sûr) : j'ai évité une amende d'un million de roupies (80€) d'amende en faisant rire le policier! Heureusement aussi que j'avais permis international, casques (pour moi et mon pote à l'arrière), et un peu de tchatche héritée de quelques mois en Inde. Je lui ai donné 6000 roupies (50 cents) et roulez jeunesse. Good for you, good for me, boss!





Les surfeurs indos sont rarement originaires de Bali. Les esprits malins résidant dans la mer (les esprits bienfaisants habitent la montagne), les Balinais ne sont enclins originellement ni à la pêche, ni aux joies de la baignade… Parmi la jeune génération de surfeurs indonésiens, peu sont donc Balinais, même si la peur de l'eau n'a plus vraiment cours parmi les jeunes. Les jeunes qui surfent s'habillent à l'occidentale, écoutent du rap, du rock, bon, ils ne mangent pas chez McDonald's parce que un, c'est cher, deux, c'est pas bon. Ces surfeurs in the vibe, ils sont beaux, talentueux, désirés par toutes les jeunes filles en quête d'exotisme… et c'est la marche du monde: ils se font ensuite entretenir par la demoiselle qui est américaine, japonaise, ou française bien sûr!
En général, je me retiens de juger, surtout quand on est dans l'affectif. Mais j'ai vu de ces pigeon(ne)s quand même…
Pour finir sur une note agréable et qui sent bon le cliché, je célébrerais la magnifique propension de tous ces gens à sourire… On dirait que tout le monde est tout le temps de bonne humeur, en exagérant un peu. C'est juste fascinant, il faut le vivre pour le croire.


Post à venir: mes petits bobos à Bali?

14 octobre 2008

La nuit.



Je vous la raconterai de vive voix la nuit. Les Nuits de Bali. Cette nuit à qui j'ai donné et qui m'a bien rendu aussi!


De la photographie épicée avant ou après des fêtes délirantes, ornées de riches rencontres.
Des lieux fabuleux, chacun avec leur particularité... leur faune dansante, leur son déjanté, leurs ambiances électriques, et l'espace, l'espace à l'intérieur de ces clubs. Je connais les moindres recoins de l'MBargo, du Sky Garden, du Paddy's à Legian et de la Vida Loca à Seminyak et de l'Ocean Beach Club sur Kuta Beach Road.



Je me sentais surtout bien entouré, par des gens chaleureux et intéressants. Et c'est peut-être ça qui compte le plus. Avoir été entouré par des amis.





SALUT LES AMIS

6 octobre 2008

L'amour à Bali



Un post sur l'amour à Bali?

Je me suis avancé là… On est partis pour un post très personnel les amis.

Je voulais peut-être vous parler d'une jeune fille appelée Indah.
Elle travaillait dans le bar "Papa Andy's", situé à l'angle Benesari, juste en arrivant sur Legian depuis la plage. Enfin, Benesari, vous voyez de toutes façons? C'est là où j'ai eu mon accident de scooter (ah mince je vous ai pas raconté…). Indah le joli sourire qui intercepte mon regard en passant devant le bar en scooter, juste avant de me prendre un autre scooter en pleine face (faudra que je vous raconte quand même!). Indah, qui me prend la main un soir et me charme avec son rire et son singe. Cet intrigant petit animal qui joue à reproduire vos mimiques et à vous escalader le visage. Je parle du singe là, vous avez bien suivi j'espère! Denny, il s'appelle. Le charmeur a 4 mois et il capte toutes les attentions. Un soir, le premier d'ailleurs, on est assis sur la plage à s'embrasser et on se demande au bout de 5 minutes pourquoi on ne se fait escalader par un macaque grand de 15 cm. Denny a disparu! On le cherche dans les palmiers entre la route et la plage, la lampe de poche braquée vers le haut, à l'affût du petit animal. 1 heure à chercher! Puis le lendemain, quelqu'un lira le message qu'on a laissé sur le muret en partant et nous appellera le matin pour nous dire qu'il a trouvé Denny devant la supérette de la plage, poussant des petits cris de faim. Petit macaque, va!




Indah, elle était sensuelle. Elle vient de Bornéo, ailleurs en Indonésie. Elle est venue pour faire la saison il y a quelques mois de cela, après avoir travaillé 7 ans dans un salon de massage-spa à Hong-Kong. Voilà. J'ai frémi, un peu, quand elle me l'a dit la première fois. Un fantasme de plus réalisé à Bali. Indah parfois était mieux qu'un fantasme.


On est resté trois semaines ensemble seulement parce qu'elle a déconné.


Bon ça va, elle pleure et dit qu'elle ne savait pas si je voulais rester avec elle. Bien sûr que je voulais! Alors faisant taire la voix de l'égo, j'ai décidé de pardonner. Pour que l'histoire continue, pour qu'on continue à nous poursuivre sur la plage parce qu'on est trop beaux comme couple avec le petit singe entre nous deux, et photo et photo et photo. Merci je n'étais pas prévenu, mais le voilà mon quart-heure de gloire: photographié par des touristes avec un singe sur la tête et une jolie locale au bras! On rigolait bien de ces épisodes tous les deux.


Et puis quelques jours après elle a redéconné. Je me suis retrouvé d'abord en colère. Puis déçu, la trouvant soudain ennuyeuse et stupide. Stupide de me perdre comme ça, de façon stupide. Le pire c'est qu'elle regrettait. C'était pathétique. Et stupide.

J'ai eu des aventures avec d'autres filles avant et après Indah. Et j'ai aussi adoré ce voyage à Bali pour tous ces moments de tendresse, libérés de la pensée du lendemain ou non, sages ou exubérants, dansants ou causants…


L'amour à Bali est volatile, l'amour à Bali est un oiseau.

25 septembre 2008

Quand photographie rime avec money.

Après une soirée magnifique, je suis allé sur la plage. Avec mon trépied, mon appareil photo, une bouteille d'eau, et plein d'idées.


Je vous présente le résultat de cette nuit de photos (j'ai shooté jusqu'au lever du soleil) et de celles qui ont suivies. Toujours dans une sorte de folie créative, un état de conscience modifié, je veux dire, orienté pour donner le meilleur que je possède. Et bien sûr avec une avidité d'efficacité: réussir LA photo que j'ai en tête. Je suis souvent arrivé très près du résultat escompté. A ce moment-là, toute l'énergie mentale que je mets en action m'abandonne. Je me sens libéré, je reprends conscience de ma respiration, ma tension se relâche. Parfois je me sens même vidé. Jusqu'à ce qu'une autre idée surgisse; alors je me mets à refaire les réglages techniques sur l'appareil et me revoilà entièrement tendu vers mon but.



Pendant ces fins de nuit à Kuta Beach, quand des lève-tôt venaient me voir, j'ai eu du mal à entrer dans la conversation... Les Balinais sont adorables et viennent facilement tailler la bavette (pourtant j'adore me prêter au jeu, surtout en indonésien!), mais j'avoue que, sans les éconduire, je n'étais pas très open!



Voici la première série de ces photos de nuit:








Un autre soir:





Avec Stéphane, une belle série avec pour thème le surf:





4h du matin, pleine lune, avec deux Allemandes:





Cette même nuit, j'ai rencontré Ksenia. Devinez quel est son job en Russie? Elle est model :) Pour la première fois, je photographie un mannequin professionnel! Elle rentre tout de suite dans le jeu. A l'écoute de mes directives, elle tient parfaitement la pose, bouge exactement quand je lui dis. On s'éclate tous ensemble, ses copines sont avec nous, et j'ai mon pote Julien avec moi: il est trop heureux de poser avec elle!! Mais qui ne le serait pas?







Pour finir, deux photos prises au Sky Garden (mon club favori), pendant les travaux:






Ces photographies ne sont pas retouchées par ordinateur. J'ai donné un nom aux photos que je préférais, et j'ai numéroté les tirages. La toile canvas présentait la meilleure qualité d'impression: c'est donc le support que j'ai privilégié chez mon imprimeur.

Bon et maintenant que je vous ai présenté ça, question: est-ce que ça vous plait??!

Les photos sont toujours à vendre (celles-ci et plein d'autres, je ne vous montre ici qu'un échantillon de chaque série..) et en attendant que mon site commercial soit en ligne, JE PRENDS LES COMMANDES ICI! :)

2 septembre 2008

Catching the wave




Pourquoi Bali est-elle tant associée au surf?

Parce que c'est l'île de quelques-uns des meilleurs spots au monde. Et pour cause, Bali, favorisée par les doux vents de l'Ocean Indien, bénéficie pendant pour les meilleurs jours d'une houle admirablement régulière...

Des touristes prenant des leçons couchés sur leur planche dans le sable de Kuta Beach jusqu'aux aux surfers sponsorisés qui vont se frotter aux dangereux "reef break" (dans les récifs de corail) dans les eaux peu profondes d'Uluwatu, il y a du surf pour tous les niveaux ici.

Pour ma part, j'avais fait quelques sessions à Biarritz et Lacanau (spots très connus ici, même si le surfer habitué aux eaux chaudes du Pacifique va déplorer la température de l'eau aux abords de nos côtes landaises) mais je n'avais pas retenté l'expérience en Australie. Melbourne est loin d'être le meilleur endroit pour pratiquer. Et puis je travaillais dans ma ferme, vous vous rappelez?

Arrivé ici le premier jour, seul, j'ai loué une planche. Il faut savoir que les planches ont différentes tailles, différentes "shapes" (type de planche). En bref, il y a des planches longues de 9 pieds (2,75m) avec laquelle on arrive au pic avec une rame, et les plus petites boards font dans les 5 pieds (1,50m). Plus la planche est grande, plus il est facile d'attraper la vague et de tenir son équilibre, mais c'est un surf moins rapide et pour les "aerial tricks" (figures), les surfeurs utilisent exclusivement des "short" (planches courtes). Oula je me rends compte qu'il y a pas mal de vocabulaire en fait! Vous tenez le coup?


Alors j'ai loué une long board comme celles que les filles ont, là, juste au-dessus. Pas trop longue, une 7 ft. Au début j'ai joué dans la mousse. C'est-à-dire lorsque la vague a cassé: pas besoin de ramer car on est entraîné par la vitesse que la vague a déjà et le challenge est d'améliorer ses "take-off" (quand on passe de la position couché à la postion debout, moment décisif) et de marcher en avant en arrière sur la planche pour bien sentir les différences d'équilibre. Tout ça s'apprend plutôt instinctivement. Mais c'est ce que les touristes Japonais apprennent pendant 8 jours à l'aide de leçons ultra-chères... C'est après, pour aller dans le grand bain, pour aller vraiment surfer, que le deuxième jour, la Providence a placé sur ma route l'ami avec qui j'allais rester jusqu'à hier 4 heures du matin. Stéphane, professeur d'Education Physique et Sportive dans l'Education Nationale et surfeur confirmé.







Rip Curl Pro Search: la compétition "Somewhere"






Pour apprendre, il faut d'abord observer.


Et tant qu'à observer les surfeurs, mieux vaut regarder les meilleurs!


Alors j'ai bougé à Uluwatu, un spot hyper célèbre où quand les conditions sont réunies, les vagues sont hautes, forment des "barrels" (tubes) et échouent sur du corail vivant. En marée basse, c'est impressionnant de voir ces riders, tout expérimentés qu'ils sont, sortir de l'eau avec la moitié de la peau du dos dechiqueté par des formations coraliennes acérées, tranchantes, vivantes (les risques d'infections sont énormes à la moindre petite blessure sur du corail vivant). Bref, sans pitié les micro-organismes. Il faut être vraiment malade pour surfer des vagues plus hautes que soi dans un endroit où on a de l'eau jusqu'à la taille...!



Pour la compèt' Rip Curl, il n'y a pas eu trop de blessés. En même temps, ce contest réunit les 44 meilleurs surfers du monde... Il s'agit d'une des 12 étapes du Championnat du Monde. "Somewhere" parce que le lieu est tenu secret. "Quelque part" en Indonésie. Mais ici, l'information circule vite, surtout parmi les surfers. On sait quand tel spot va marcher, i.e quand la houle arrive, ou quand il vaut mieux louer des films pour la semaine. J'exagère, car il y a toujours un endroit où aller s'amuser.


Moi, je crois que je prends autant de plaisir à photographier mes potes depuis la plage qu'aller dans l'eau et m'éclater avec mon petit niveau encore bien sage.



Je ne vous fais pas un compte-rendu de la compétition, parce que les lecteurs qui n'ont rien à carrer du surf vont se mettre à me jeter des fruits de la passion pourris. Mais sachez que j'ai eu l'occasion de voir des styles de surf vraiment impressionnants, et que l'ambiance parmi les spectateurs et les photographes était hyper sympa, j'ai fait plein de rencontres:


--"Salut ça va? ah t'es français j'adore! moi je viens d'une petite île, ça s'appelle Hawaii"


--"Hey mate! non cette année je suis pas rentré dans les 44... hé ça te dit de venir faire la fête avec nous ce soir? rhum à volonté mec!?"


--"8 mois de voyage putain, respect! Et tu reviens en France pour la suite du championnat à Hossegor en septembre?" "..."








D'autres photos du contest:

On accède au spot en traversant des grottes, c'est juste magnifique...





Que des filles superbes... A croire qu'à l'entrée du site, on filtrait les moches.


Photo prise depuis la falaise. Yeaah, that's a wave!



Interview d'un champion sur le coral reef.






Le public se régale. (Dois-je préciser que personne n'est là par hasard?)









Les deux finalistes Hawaiiens Andy IRONS (1er) et Frederick PATTACHIA (2ème) ont pris ensemble la dernière vague du RIP CURL Search 08. Petite émotion!







Et c'est fini, tout le monde rentre dans son bungalow ;)







Deux de mes photos de la compétition ont été publiées dans la Gazette de Bali (http://www.lagazettedebali.info/ ), le journal des expatriés français à Bali. C'est un mensuel très lu par tous les francophones ici, avec des articles de bonne qualité... Bref, j'ai été assez flatté! Je mets très vite l'article en ligne pour vous.

A venir: UNE GALERIE DE PORTRAITS

31 août 2008

Bali : présentation de l'île

Vous avez parlé, et je vous en remercie. C'est toujours réjouissant de savoir qu'on est lu. J'avoue que j'espérais plus de votes par arpport au nombre de gens qui lisent le blog. Mais bon :)

Voici donc le premier billet de cette série de posts thématiques que vous avez souhaité en majorité voir venir ici.

J'ai décidé de commencer par une présentation générale de Bali, pour vous familiariser avec le cadre enchanteur qui constitue le décor de ma vie depuis ce 20 juillet où j'ai quitté l'Inde, mon frère, nos amis pour venir ici.


Bali est une petite île d'Indonésie. Cet Etat de l'Asie du Sud forme le plus grand archipel du monde avec ses 17 000 îles, dont 6000 habitées :). C'est aussi le 4ème pays le plus peuplé (230 millions d'habitants en juillet 2007) et la situation de pluri-insularité en fait un pays culturellement très contrasté, la devise nationale illustre d'ailleurs bien ce kaléïdoscope de cultures: "l'unité dans la diversité".

Pour parler un peu géographie, Bali est une île volcanique, en fait l'Indonésie elle-même est un archipel volcanique. Avec des volcans en activité oui oui. Agung Rai (le mont Agung) qui ne fait pas moins de 3140m d'altitude est le point culminant de l'île. Il y a 30 000 ans, le mont Batur (1717m), à l'Est de Bali, s'est même décroché le titre de la plus grosse éruption volcanique jamais connue sur Terre. Bon c'est vieux, mais les récentes performances à côté sont ridicules par rapport à ce qui a été calculé par les scientifiques. Agung Rai a pété la dernière fois en 1963, il parait que c'était quand même sympa comme spectacle!

Bali au regard des grandes îles comme Java, Sumatra, Borneo, la Papouasie Nouvelle-Guinée ou le Timor oriental, figure vraiment comme une île minuscule au regard du nombre d'habitants (3 millions de Balinais) comme de la superficie de l'île. Mais grâce au tourisme qui s'y est développé, en Occident, nous connaissons bien plus le nom de Bali. Bali résonne avec les mots "paradis", "plages de rêve", "surf", avec "exotisme","massage", que sais-je encore! Je ne vais pas démentir la douceur de vivre qui règne ici. Je crois qu'au fond de moi j'y suis venu pour ça (autant que pour le surf), que j'avais besoin de cette suavité après le séjour indien.



Je parlerai du phénomène religieux, qui est omniprésent ici aussi dans une forme d'hindouisme différente que celle rencontrée en Inde, quand j'évoquerais le peuple balinais.

Je vous raconterai le surf également, pour partager avec vous les joies infinies de ce sport extrême.

Je traiterai des fêtes hors norme qui se donnent dans les clubs de Kuta. Quelque chose d'unique, à en croire les clubbers expérimentés, c'est encore autre chose qu'Ibiza ou certaines célèbres autres îles grecques ou croates.

Que du bon à venir!
A dans 3 jours!

25 août 2008

Selamat pagi!

Bonjour! en mahasa, la langue commune à toutes les îles indonésiennes. Bonjour et bienvenue à Bali!

Après toutes ces expériences vécues dans le sous-continent indien, je me dirigeai donc de nouveau vers l’Australie. Un nouveau passage de l’hémisphère Nord à son copain du dessous et me voici à Bali, où je comptais seulement faire une courte étape. Deux semaines, trois grand max.
Et… comment dire? je me suis plu ici, tout simplement. Bien plus que je n’aurais pu l’imaginer.
J’ai atterri en terre indonésienne le 20 juillet. Cela fait donc maintenant 36 jours que j’aime et que j’apprends Bali. 36 jours de soleil et d’aventures palpitantes que je vous propose de lire ici.

Vous allez décider, vous, chers lecteurs, de la manière dont vous voulez découvrir ces histoires.
Les résultats du sondage à droite de ce texte me donnera l’option que je retiendrai.

Je vous présente les choix:

*Un post, un jour. Je m’engage à écrire chaque jour un post sur ma vie balinaise passée et présente, mes voyages au sein de l’île, et sur la culture balinaise. Les posts seront photo illustrés ou non. En contrepartie, si vous choisissez cette option-là, vous vous engagez à venir me lire chaque jour.

*Pictures only. Une série de posts illustrés avec légende que je déciderai d’arrêter quand j’aurai envie de reprendre la plume (oui, le clavier).

*Des posts thématiques. Chaque post traite un des aspects de la vie ici. Chaque post est construit et illustré par des photos. Publication des posts tous les 3 jours.
Je vous propose une liste non exhaustive et en désordre: l’amour, les amis, la fiesta, les débuts de ma carrière de photographe, les petits voyages, la plage, l’argent, les Balinais.




Alors à vos clics chers amis!
Je vous attends!

Faites aussi participer votre entourage: vous pouvez voter à plusieurs reprises, alors disons un clic par personne dans le foyer, demandez-leur leur avis bien sûr, et n’oubliez pas les enfants, même jeunes, ce que je raconterai sera audible par tous, ne vous inquiétez pas.

A ce propos, je commence un blog en anglais à tonalité plus "trash". Ceux qui savent contrôler leurs émotions quand ils sont confrontés aux cotés les plus obscurs de la réalité du monde (autrement dit, expérience requise: normal, on n'emmène pas des novices partout, alors désolé d'avance pour ceux qui tenteraient tout de même leur chance alors qu'au fond d'eux-mêmes, ils savent qu'ils n'ont pas envie de lire et voir de pareilles choses) et qui pourraient se trouver intéressés voire excités à l’idée de lire des récits illustrés que je qualifierais de (je lâche une fois de plus ce mot que je kiffe) HARDCORE! Ceux-là peuvent me demander l’adresse url par email (pas en commentaires, comme ça on n’en parle plus ici, merci).

Chers membres de ma famille, même (très) élargie, vous oubliez instantanément ce que vous venez de lire! Pfuuuit! :)


Vous avez 5 jours pour le vote, chers amis.

Quel que soit le résultat, samedi le jour du plaisir, j’envoie les réjouissances loin, très loin dans le cyberespace. Avec ce débit fourré au chocolat brut et délicatement toppé de crème de volupté. Ce style exquisamment inclassable parce que tellement bordélique, que vous aimez, maintenant que vous le connaissez…

Just because this is my way heh!
And you know I love to play, so this time folks it’s YOUR choice with MY way. And it will rock, YEAH! ROCK IT!






PS: Je voudrais préciser que parmi mille autres choses, l'Inde m'a enseigné l'Humilité, la vraie humilité, celle qui te fait sentir plus que misérable face à ce qui nous entoure. Mais c'est tellement BON parfois de faire le cabot. Je ne vois aucune raison valable de m'en priver. Je me suis délivré de la peur de choquer autrui. Parce que tout simplement la vie en société est un show! Le définitif "soit t'en es, soit tu regardes" est une arnaque: on peut tous choisir de faire l'un ou l'autre le moment venu. Et j'ai compris que lorsque l'on ose, TOUT EST POSSIBLE!
Je m'arrête là et vous laisse vous exprimer, vous ou ceux qui osent le faire. ;)

20 août 2008

Nepali map now!

Et c'est ainsi qu'arriva la carte du Népal, avec le chemin parcouru (dans ces bus épiques dont je vous ai si longuement parlé) pendant les 3 semaines où je suis resté dans ce pays grandiose.

Here we are:




19 août 2008

Introducing the MAP of my Indian trip!

Oui, je le sais, je vous ai menti effrontément en annonçant que le prochain billet parlerait (oui, mes posts parlent! vous ne m'entendez pas quand vous me lisez?), parlerait, je disais donc, de Bali.
Mais soyez rassurés, il arrive ce débarquement en Indonésie et les folles aventures que je vis ici depuis maintenant 1 mois et 2 jours!

Avant cela, je voulais vous montrer le trajet que j'ai parcouru en train pendant mon voyage en Inde sur une carte, c'est plus clair et j'ai essayé de faire ça joli :p

Alors j'envoie:


10 août 2008

Auroville

Auroville, c'est donc un projet débuté en 1968 sous la houlette d'une française, Mirra Alfassa, connue partout en Inde sous le nom de "La Mère", et qui fut la compagne spirituelle de Sri Aurobindo, un philosophe indien qui a laissé une pensée célébrée dans toute l'Inde (et ailleurs). Une pensée dite "de l'homme nouveau".

(paragraphe suivant > source: Wikipedia)
Le projet originel de la ville prévoit 4 zones (internationale, culturelle, industrielle, résidentielle) aménagées autour du Matrimandir, occupant 25 km2 (actuellement 10 km2 sont réalisés). La ville est supposée avoir la forme d'une spirale galactique une fois sa construction achevée. Auroville devait à l'origine accueillir 50 000 habitants.
Auroville se compose de l'agglomération d'environ 80 villages répartis dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres, qui abritent une communauté internationale d'environ 1 800 résidents dont les 2/3 de 33 nationalités différentes.
A leur arrivée, hommes et femmes trouvèrent un site aride, sans eau. Ils creusèrent des puits et, pour faciliter le pompage, installèrent des éoliennes, un réseau d'évacuation et d'adduction d'eau, développèrent des activités artisanales et un centre de traitement informatisé…
La Mère parlait du projet en ces termes : « Il doit exister sur Terre un endroit inaliénable, un endroit qui n'appartiendrait à aucune nation, un lieu où tous les êtres de bonne volonté, sincères dans leurs aspirations, pourraient vivre librement comme citoyens du monde… »

On devient Aurovillien après une période d'"essai" de quelques mois, après, une sorte de jury se réunit pour évaler votre intégration, et pour voir à quels projets vous avez participé. Bref un conseil de sages qui décide si le candidat mérite la "nationalité" aurovillienne ou pas!

C'est un monde assez étrange. D'abord, ce qui frappe, ce sont les bâtiments: une architecture débridée, parfois loufoque, souvent intéressante. Des architectes du monde entier sont venus à Auroville pour réaliser des structures qui tiennent souvent du fantasme accompli. A Auroville, il y a beaucoup beaucoup d'argent. Provenant de dons, d'un marché immobilier florissant, et de toutes les activités commerciales labellisées "Auroville" (c'est-à-dire tout ce qui est made in Auroville: bijoux, huiles, plantes, vêtements, objets de déco et des milliers d'autres choses) qui générent des revenus considérables. Les Aurovilliens ne manipulent pas de liquidités, il ont un compte bancaire spécial, et quand ils achètent quelque chose, seul leur numéro de compte est demandé. C'est l'ashram qui gère toutes les finances de la ville.
Un ashram? C'est une organisation à vocation religieuse. Ca désigne aussi le lieu où l'on se dédie à un effort consacré à la recherche d'un certain détachement spirituel. L'ashram d'Aurobindo a une grande influence à Pondichéry également, on peut venir y prier sur le mausolée de La Mère, et énormément de monde croit et cultive la pensée développée par Sri Aurobindo.

Je ne me lancerais pas dans une critique approfondie de ce qu'est devenue aujourd'hui cette cité utopique, d'abord parce que j'estime y être resté trop peu de temps pour avoir creuser la question, et puis parce que ça ne m'intéresse au final que moyennement. Je laisse ça aux frénétiques du débat stérile: c'est un vrai sport pour certains!

Il n'en reste pas moins que Auroville a dévié de ses buts premiers dans le sens où de nombreuses personnes à l'origine du projet se sont insolemment enrichies, et que le système des financements de l'ashram est loin d'être transparent.

La question du rapport entre les Aurovilliens venus d'Occident avec les Indiens d'Auroville (oui il y a des Indiens à Auroville!) suscite de nombreux débats aussi. J'ai même entendu le mot "esclavage", du grand n'importe quoi à mon avis... d'après ce que j'ai vu, et en parlant avec des Occidentaux et des locaux, oui, de nombreux Indiens travaillent pour Auroville, mais ils sont libres de choisir leurs projets et la plupart résident à Auroville parce qu'ils croient en Aurobindo. Ce sont des choix, et on ne préjuge pas de la liberté individuelle aussi légèrement. Evidemment il y a eu des exemples de manipulation, mais cela est aussi un des produits de l'idéologie capitaliste libérale dominante, comme de tout autre système de pensée, y compris les idéologies qui refusent justement toute aliénation de la liberté humaine.

Si vous voulez prolonger la réflexion, l'espace des commentaires vous est grand ouvert!

Prochain billet: Bali, Indonesia!

Quelques photos à venir...

7 août 2008

Toukano's Space


Juste un petit aparté pour vous envoyer vers ma page Myspace.


Au programme photos Fisheye et mise à jour de photos assez fréquente.


En attendant de me faire un vrai site internet (en projet, je vous en reparlerai), c'est le lieu que je privilégie pour exprimer ma créativité, en pleine explosion en ce moment!


Pour accéder au site, cliquez là: http://www.myspace.com/toukano ou sur le titre de cet article. And enjoy.


Et ajoutez la page dans vos favoris!

1 août 2008

Pondichéry


Hi everybody,

Je vous évoque mes dernières semaines en Inde et après je vous emmène sous le sunshine de Bali, en Indonésie où le ciel est bien dégagé et la température au sol, jamais loin de 30°C. Celle de l'eau? un bon 28°C. Embarquement sous peu!


Voici une semaine passée avec Pierre. Je ne vous ai pas parlé de mon frère?

Pierre, après un joli petit diplôme d’Ecole de Commerce a décroché un poste intéressant sous tous rapports chez ATC France, une boîte internationale de chimie qui vend des produits pour traiter le cuir, à différents stades. Et ATC a décidé d'envoyer ce jeune garçon motivé, polyvalent, courageux, à… Chennai. Madras, pour les non-intimes. Capitale de la province du Tamil Nadu, 4ème ville indienne, c'est un énorme pôle économique du pays. Chennai attire les plus grandes entreprises dans ces domaines: informatique, télécommunications, productions électroniques (siège de Nokia, de TATA Telecom), et… traitement du cuir.
Ces derniers métiers sont considérés par les hindous comme des sous-métiers, ils sont effectués (ou étaient traditionnellement et le sont encore majoritairement) par une caste très basse dans l’échelle des castes car ils sont en contact avec la peau morte des vaches, animal sacré comme chacun sait. Les vaches trépassent (et la caravane…) de mort naturelle, bien évidemment.

Bref, pour revenir à mon frère, l’entreprise a ouvert il y a deux ans une antenne de production en Inde: les bureaux dans le quartier très odorant de Chromepet à Chennai (ça sent la chimie! et les peaux qui travaillent… pouah!) et l’usine à Pondichéry. L’entreprise vend donc les produits finis aux tanneries, et exporte beaucoup, notamment vers la France. Pierre est parti en même temps que moi, en janvier et il y est pour 2 ans minimum. Il est le responsable de toute la branche indienne, 150 personnes en tout, et après des débuts difficiles: licenciements de tout un réseau de corrompus au sein de la boîte, assise de son autorité (c’est le seul Français au sein de l’entreprise), problèmes divers qu’il voudrait bien oublier donc je m’arrête là. Désormais il gère très bien sa mission, les boss en France sont très satisfaits de son job et les résultats s’améliorent de jour en jour. Pierre a appris énormément depuis janvier, il a dû apprendre sur plusieurs tableaux (dont celui des éléments, en chimie!) et il ne s’est jamais découragé.
Je suis hyper fier de lui, ai-je besoin de le dire?

Repas de midi avec les employés d'ATC India. Ou comment durant mes 1ers jours indiens j'ai appris à manger vraiment à l'indienne!


L'usine de Pondi

Le patron me fait visiter sa factory

En revenant de ce voyage en Inde du Nord et au Népal, je suis donc ravi de revoir Pierre, et nous passons une semaine entre son appart, le bureau. Et enfin nous partons à Pondichéry.
J’y avais déjà passé plus de 3 semaines en cumulé avant de partir, et j’ai retrouvé avec un immense plaisir cette ville si particulière du Tamil Nadu. c’est même un territoire à part entière, une enclave en terre tamoule. Une ville française jusqu’à 1954, (Indépendance de l’Inde en 1947), reprise de temps en temps par les Anglais au gré des aléas de l’Histoire.

Les noms de certaines rues ont gardé leur nom français, on y rencontre des familles indiennes totalement francophones, et l’Alliance Française, l’Institut Français et la bibliothèque Romain Rolland ont une grande place dans la vie pondichérienne.

Au bord de l’Océan Indien et de la digue construite après le tsunami (qui a bien ravagé cette côte-là aussi), la Promenade se remplit de monde tous les soirs, et une certaine ambiance se dégage de la tranquillité des passants. Une sérénité, je dirais une quiétude, émane de la nonchalance des familles rassemblées qui profitent de la douce température vespérale, et ce, tous les soirs de la semaine… Assez hypnotisant comme spectacle.

Vendeur de fruits frais sur la Promenade


Gaëlle et son magnifique sari, devant chez elle :)



A Pondichéry, je suis hébergé chez Gaëlle, jeune Française qui fait un stage ici, qui est devenue une amie proche de Pierre et de moi. Elle part en août pour poursuivre ses études à Barcelone. Au fait, vous avez un stage à effectuer et vous avez soif d'aventures? Demandez Pondichéry en Inde! Ce n'est pas très demandé comme destination, mais vous pouvez à peu près tout faire comme stage, mission hypra intéressantes comprises, et surtout vous allez aimer le rythme de vie tamoul! Surtout que quelques mois en Inde vous apprendra plus sur la vie que nulle part ailleurs, à mon humble avis. Et à moins que vous ne préfériez une grande ville, c’est le spot pour intégrer une communauté française très hétéroclite et surtout très accueillante! Entre les volontaires en ONG, les expatriés jamais avares en conseil, et les vacanciers détendus, il y a toujours des bonnes soirées à faire. En revanche, pour les sorties, à minuit plus rien n’est ouvert, même le week-end… L’alternative se trouve donc dans les fêtes privées, et il y en a pas mal! Les parties de poker s’organisent vite et il y a du petit niveau. Je tiens à dire que si ça m’est arrivé de perdre (jamais gros), je ne suis pas parti de Pondichéry en négatif!


Virée en scooter à travers un village de pêcheurs. Les gamins accouraient pour nous voir, ils nous applaudissaient, posaient pour les photos: des réactions fréquentes dans certains coins de l'Inde, mais à 4km de Pondichéry, on a été un peu surpris...!




Bollywood style! Avec Coralie et Delphine deux chtiotes du Nord plus drôles tu meurs. A Pondi, elles étaient volontaires en ONG.


Hot dancing au Quartier. Prestley avec Anne-Line et Julie.


"Amour pour tous, haine pour personne"


Julie, absolutely "London Fashion". 100 roupies la paire de lunettes ahah.


Voilà pour Pondichéry, j’aurais mille autres choses à dire, sur Auroville entre autres... Humm, oh et puis si! Je vais vous en parler un peu.

Ok, I just made my mind, next post guys: Auroville, une ville utopique fondée il y a 40 ans, basée sur la croyance d’une humanité universelle et « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités »...


Si ça donne pas envie d’en savoir plus ça… :)

Quelques autres images/lieux/faits culturels de Pondichéry:

Goubert Market, un lieu riche en couleurs et en odeurs. Le marché aux fleurs est enchanteur et le marché aux poissons est ... intenable!





Je me suis fait moi aussi bénir par l'Eléphant (j'aimerais vous parler du contact de la trompe sur la tête mais... je n'ai pas vraiment réalisé, j'étais simplement ailleurs, ces rituels sont tellement enivrants...)

Affiche de cinéma (Bollywood désigne les productions de Bombay, Kollywood celles de Chennai)


Temple au crépuscule.

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