31 janvier 2008

Doof experience

Hello you!

Tout juste rentré d'une des plus grosses doofs d'Australie (entendre "festival" "grosse teuf" ou "major outdoor event" selon votre âge et/ou niveau d'anglais), je viens vous faire part de cette folle aventure.
Si la culture trance-hippie est peu développée en France, elle se porte très bien dans le Pacifique, où de nombreux festivals fleurissent comme l'été, saison de leur abondance. Ainsi, ce n'est pas le premier festoche de l'été pour nombre de doofers mais le plus gros événement du genre, probablement. 8000 tickets vendus + les pro pass + les entrées sauvages ça en fait du monde pour remplir les différents dancefloors et espaces chill out!





(cliquez sur les pics pour les agrandir)

En fait, plus que la fête pour la fête, c'est vraiment une communion qui est célébrée tout au long du festival, une célébration de la Nature bien sûr: on mange veggie, on s'habille bio, on vit organic tout simplement. Mais aussi une communion avec l'Autre, on se parle pour un rien, on partage des sentiments, on s'aime, comme ça. Parce que t'es un autre humain.

Oui, je le dis, même si ça peut paraître absurde, mais j'ai jamais vu un tel SPIRIT of LOVE.
On pourrait m'objecter :'ah mais c'est ton état d'esprit à ce moment-là tu te sentais bien alors t'as vu que du love'. Oui c'est sûr, mais pas seulement: ça se passait autour de moi. Pas vu un geste de violence, pas un regard agressif... Juste des gens qui se lâchent, mais aussi qui réfléchissent, et qui s'expriment par l'art (plein de workshops, d'expositions, d'installations lumineuses gigantesques) et tout ça, dans l'unité et la paix. A la cool, mate.
Donc tout ça nous a boosté notre esprit créatif, je vous dis pas! Marion avait fort intuitivement acheté des pastels et un carnet de croquis, ainsi on s'est fait plaisir à poser nos oeuvres aux 4 coins du festival ou à faire dessiner les gens sur le cahier collectif, en leur proposant nos 24 couleurs. SO FUN!

On a assisté à quelques cérémonies aussi, dans un esprit traditionnel aborigène, aussi fascinant qu'intrigant. Mais il est impossible de se sentir de trop car là, c'est le partage qui prévaut, l'échange. L'étranger est absolument bienvenu. Sans conditions.



La musique partait dans tous les sens, de la bonne trance bien sweet à de l'electro plus radicale, en passant par le reggae-dub ou l'ambient-lounge si vous voyez ce que je veux dire... bref, le choix dans la date!

De retour à Melbourne, dans un magnifique school bus datant de 1968 (faut pas chercher) et
qui ne se réveille que pour les festivals. Thanx for the ride Paul.

24 janvier 2008

First days in Melbourne

Melbourne, les trois premiers jours.

Je suis chez Alexia (qui est rentrée en France 3 semaines) avec Marion.
Dans une maison toute en longueur et en petit jardin verdoyant, au 203 Richardson St 3054 Carlton North Melbourne. ;)
Lourd passé en commun avec Marion: elle est diplômée de Sciences Politiques à Lyon 3 aussi, comme Vincent, comme Alexia, comme Aurélie avec qui nous sortons ce soir, comme tous ceux à qui je pense souvent et qui vivent leur 4ème année à Lyon ou ailleurs: Cork, Cracovie, Durban, Essex, Gdansk, Santiago du Chili, Stockholm, Toronto, Vancouver... J'espère que tous vous avez tout déchiré pour les exams les collègues!
Marion donc, qui a déjà passé quelques mois en Nouvelle-Zélande, vient d'arriver ici à Melbourne comme moi. On s'entend vraiment bien tous les deux, on paie pas le tram, sauf celui qui est gratuit, on mange des glaces sur le Harbour, on visite les musées qui nous intéressent, on découvre cette ville qui est véritablement à part. Et on achète du matériel de camping! Car nous partons dans le bush à côté de Beaufort, c'est à 2 heures et demie au Nord de Melbourne, participer à un festival qui a l'air bien freaky: le Rainbow Serpent Festival. Je vous en dirais plus si j'ai moyen d'avoir une connexion là-bas.

But you can already check here if you want: rainbowserpent.net

Après le festival, nous prévoyons d'aller travailler dans des fermes des environs, c'est-à-dire au milieu de nulle part, entre rien et tout.

Catch you later mates!
A plus tard, les amis!

(Donc Alexia, on te pique pas tes colocs top cools, tu pourras donc les récupérer en l'état, normalement)



23 janvier 2008

Flight CX105

Bye bye Hong-Kong!
C'est con, je commençais à assurer avec les baguettes!

Je quitte cette ville démesurée en étant monté à Victoria Peak, c'est la plus haute colline qui surplombe la baie. On monte à 552m en tram, un vieux tram à l'ancienne, ambiance touristes à mort, mais la vue est époustouflante...



Et ciao mon Vincent, merci pour tout, copain. Four unforgettable days. Kiss your amazing girls for me. Take care of Jessie.

Dimanche 11.00pm: Flight CX105 LAST CALL (ooops, j'ai bien couru, j'ai bien eu chaud);
Nuit dans l'avion, sans dormir bien évidemment, c'est tellement mieux de lire du Paul Auster;
Là, j'aperçois l'Australie, en vrai, pour la première fois, vers les 10.00am, lundi donc.

Emotion
.
Putain, je l'ai attendu ce moment, et c'est là, 11000 km au-dessous du Boeing de Cathay Pacific Airways: le bush (le désert, on dit l'outback aussi), l'immensité australienne, ce continent de l'inconnu, je veux m'y perdre, me trouver, créer, créer des liens, créer
du contact humain,
de la beauté,
de l'inutile,
du plaisir,
du fondamental,
ma vie quoi.
et tenir ce blog un peu pour ça (TOUT ça) et partager avec vous ce qui va se passer.

En atterrissant à Adelaïde:



C'est comme si je vous faisais des bisous, là, en ce moment.



(j'ai lu ta lettre dans l'avion comme promis, chère Emilie D., merci pour ces mots, toi aussi tu m'as ému!)



19 janvier 2008

Tout d'abord, je vous souhaite le bonsoir! et la bienvenue sur ce blog les amis.

Si vous êtes en France, il est 16.30;
si vous êtes en Australie (par exemple, comme ça), il est 2.30;
ici à Hong-Kong c'est le début de ma nuit, il est 23.30.

Oui on va commencer les hostilités tard ce soir, cause yesterday night was long. So long, so hot, so good.

Donc un premier constat : on ne perd pas ses habitudes, même sur un autre continent. Surtout lorsque votre coquin de guide (mon poto Vincent) vous présente à des gens qui ont de bonnes habitudes (certains viennent d'un autre continent).
Vincent présente Vincent à des personnes qui ne s'appellent pas Vincent. Mais Dan, John, Jackie, Herbert, et pour les "locaux", non, "locales" Phoebie, Jessie, Stephanie et je ne me rappelle plus des autres. Elles sont drôles, gentilles et fêtardes. Pour finir la nuit à 8.00 elles peuvent. Vincent les connait depuis son arrivée en juillet ou presque. Ils sont un bon groupe d'amis, elles, lui et les autres étudiants étrangers.

Hong-Kong n'est pas résumable, ni racontable. Surtout que si je vous dis "miraculeux", "peuplé à craquer", "portuaire", "vertical", "vertigineux", je ne vous apprends rien! Vraiment c'est à vivre. Vous pouvez voir mes photos en revanche. Parce que c'est un peu le paradis pour faire ce que j'appelle du "safari urbain". "Urban safari" ici. Car on parle le cantonais, (pas le mandarin) et l'anglais. Langue qui se veut officielle, tous les panneaux sont bilingues, comme les programmes télévisuels, tous sous-titrés. Mais en pratique, tous les Hong-Kongais ne pratiquent pas. Donc avec cette double-culture héritée de la colonisation britannique (HK n'a été rétrocédé qu'en 1997 à la Chine, pour rappel), je suis beaucoup moins 'lost in translation' que je pensais. Scarlet Johannson je t'aime s'il te plaît.

J'ai oublié plein de choses, ça ressemble à un premier post quoi... :)

Deux jours ont passé après mes quelques 11 heures et 25 minutes de vol depuis Paris. Les rencontres de l'avion feront peut-être l'objet d'un autre post, peut-être.
Et je repars demain, à 23.05, e(et un autre kiff de 11 heures et 25 minutes) pour Melbourne, Marion, Alexia, l'Océan Pacifique et les 30° degrés Celsius sur plage.

Paix, amour.

Ps: Carlos, on retiendra surtout tes blagues, t'inquiète pas.