Chers amis,
Attention ceci n'est pas un mea culpa.
Je considère néanmoins que j'ai pris comme un engagement en commençant ce blog de voyage, quelques mots d'explication vous reviennent donc.
Je tiens d'abord à vous remercier, vous qui m'avez envoyé un mot, un email, une pensée, vous avec qui je communique régulièrement ou moins souvent. Cest toujours un plaisir de recevoir une petite attention lorsqu'on est loin de chez soi! Alors, je vous le dis, n'hésitez plus si l'envie de poser un commentaire ici vous titille. C'est gratuit et ça me fera plaisir!
Ensuite, j'expliquerai cette relative absence bloguesque par mon départ d'Australie.
Une question demeure.
Pourquoi suis-je parti d'Australie?
Autour du 10 mars, perdu dans ma ferme à Yanakie, je reçois un appel indien un soir de fatigue bien méritée. C'est mon frère, qui travaille à Chennai (Madras). Il m'apprend, innocemment, que mon grand-père vient le visiter début avril. Une occasion formidable me dis-je, de revoir grand-père et frère, 3 mois après le départ de mon cocon lyonnais!
Le budget? Après cinq semaines de pratique du tracteur John Deere, j'étais à la tête d'une somme qui m'aurait emmené faire le tour de l'Australie. Et le grand tour.
Pour la limite de temps, pas de problème, mon visa Working Holidays s'achève fin janvier et mon vol de retour est en novembre au plus tard. Donc je pourrai revenir travailler en Australie.
L'envie d'agrémenter mon passeport d'autres tampons et feuillets me pousse à prendre la bonne décision: je vais tout faire pour partir en Inde! Premier défi: avoir mon visa pour l'Inde à temps pour profiter de mon grand-père, deuxième défi: affronter l'administration indienne, qui délivre le visa!
J'ai décidé de m'occuper de ce visa à Singapore où on peut l'obtenir en quelques jours, contre quelques semaines en Australie.
Singapour,
époque folle, rencontres géniales, petite amie à durée limitée (P.A.D.L.), bref beaucoup de mouvements pendant ces 10 jours!
Le dollar singapourien valant ce qu'il vaut, mon porte-feuilles en métal fond sous cette chaleur humide. Les voyageurs rencontrés sont tous plus affables les uns que les autres pour vanter l'Indonésie, le Myanmar (Birmanie) (c'était avant le drame), la Malaysie, pour moi ce sera
La Thaïlande.
Puisque je ne peux rien faire de plus pour accélérer le délai d'obtention du sésame-visa, je vais rejoindre mon Allemand d'ami Steffen Ruhe (ça veut dire "silence" dans sa langue, mais il est plutôt de l'espèce des mecs fendards) à Koh Pha Ngan, île hôte de l'"Original Full Moon Party"!
Imaginez une grande plage étendue sur 1 km, cerclée par un relief abrupt et tropical, où se rassemblent tous les mois à la pleine lune des jeunes fêtards venus du monde entier pour une nuit plutôt blanche (lever de soleil sur le golfe de Thailande+ visages blancs, presque que des Occidentaux). Se retrouver face à une mer chaude dans une piscine (carrelée de noir) qui ne l'est pas moins, à 8h du matin, bien entouré, et pensant que 24h plus tard, à peine le temps de décuver, je serais de retour à Singapour. Les gens qui viennent à la Full Moon sont en majorité bien freaky, mais aussi très show-off, les mecs sont ou body-builders ou prof de plongée, et les nanas sont toutes bonnes, bronzées et impudiques. Beaucoup de Suédoises. Si la Full Moon Party constitue un highlight dans la semaine, pas une soirée sans fête! Le meilleur warm-up? une gigantesque pool party avec un dancefloor brûlant. Là encore, petite amie à durée très très limitée (PADTTL)... La petite semaine sur l'île se passe à merveille, entre scooter cheveux au vent et baignade à peine sortis du bungalow. Un jour, on s'est offert avec des copains du bungalow resort une exploration d'une île abandonnée, mais une exploration internationale (une EI): équipe composée d'un Anglais, d'un Américain des Etats-Unis d'Amérique, d'un Australien, d'un Japonais, d'un Allemand et d'un Frenchy (lui vous le connaissez). Littéralement seuls sur cette petite île, avec un pêcheur qui revenait nous prendre dans sa coque de noix à moteur à une heure convenue, ça restera pour moi un grand souvenir d'aventure!
(un GSA)
Boxe Thaï ci-dessus. Très impressionnant, les coups sont vraiment portés: 4 K.O. sur 7 combats.
Retour à Phuket. One night stand.
Phuket-Singapore-Chennai, en 12h. Attrapage du visa au vol, non sans difficultés.
Depuis mon arrivée à Singapour, j'ai décalé le vol pour Chennai 4 fois. Avec Tiger Airways, la compagnie pas si low-cost que ça, du coup...
2 commentaires:
Je ne peux décemment pas laisser cette note sans commentaire.
Sympa les photos comme d'hab, bon bin pas mieux vu qu'on se croise regulierement sur msn, je te donnerais des news de claire laure si t'en a pas, elle m'a envoyé un long mail bien marrant.
Soigne toi bien et a+.
Julien
Salut Lyonnais. Etant moi-même Lyonnais, je suis maintenant expat à Koh Phangan. Take care;
Steve from http://www.phangan-guide.com
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